1. Intriduction

Il existe au moins trois façons de justifier du texte de sorte que chaque ligne prenne toute la largeur quelque soit le nombre et la forme des caractères qu'elle contient :
  1. Déformer les lettres en les étirant horizontalement.
  1. Etirer uniquement l'espace entre les mots.
  1. Etirer l'espace entre les mots et celui entre les lettres, mais dans une proportion moindre.
Cette dernière est ce que j'appèle de l'étirement pondéré, parce que l'allongement de chaque partie dépend d'un coefficient qu'on lui applique. Dans ce cas, on applique 0 à toute zone dans une lettre pour qu'elle ne soit pas étirée et on applique une coefficient plus élevé pour les espaces entre les mots que pour ceux entre les lettres.

Ligne d'exemple :
(vous pouvez la modifier pour tester les 3 méthodes)

2. Applications envisageables

La justification du texte est un exemple simple, mais en généralisant un peu cette méthode, on devrait pouvoir allonger ou raccourcir un discours audio sans changer son contenu. Je veux dire par là, que si un discours dure 5 minutes et que l'on veut le diffuser en 4 minutes, le rétrécissement classique va faire monter le discours dans les aigus, alors qu'avec la pondération, on va surtout rétrécir les espaces.
Une autre application amusante peut être celle de rétrécir une photo sans changer la taille des éléments de premier plan. Il suffit de pondérer chaque pixel en le catégorisant : 0 si c'est du premier plan et 1 si c'est de l'arrière plan. Les possibilités sont infinies, mais les résultats sont parfois délirants.

3. Théorie

3.1. Le cas du texte justifié

Etirement pondéré
15 mai 2013
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